A propos de Charquemont
Roland Martin

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Roland MARTIN, Maire de Charquemont

Les enfants qui plantaient des arbres…

Après avoir étudié en classe le livre de Jean Giono : « L’Homme qui plantait des arbres », les élèves de la classe de CM1 ont eu envie d’aller plus loin et de passer à l’action en plantant eux aussi leurs arbres. Sollicitée, la commune a financé l’opération et mis les agents techniques à dispositions pour préparer le terrain.

Cette action symbolique a germé lentement, permettant aux enfants désormais en CM2 de choisir 5 arbres fruitiers et de mettre en terre également une capsule… Celle-ci ne poussera pas mais contient la photo de la classe et les vœux faits par les élèves pour l’avenir. Que deviendront-ils ? Seront-ils demain les adultes qu’ils rêvaient d’être étant enfants ? Réponse le 10 mai 2050 au même endroit !

 

 

Quelques extraits de L’homme qui plantait des arbres, de Jean Giono, lus par les élèves lors de la cérémonie de plantation de leurs arbres.

Quand on se souvenait que tout était sorti des mains et de l’âme de cet homme – sans moyens techniques – on comprenait que les hommes pourraient être aussi efficaces que Dieu dans d’autres domaines que la destruction. Il avait suivi son idée, et les hêtres qui m’arrivaient aux épaules, répandus à perte de vue, en témoignaient. Les chênes étaient drus et avaient dépassé l’âge où ils étaient à la merci des rongeurs ; quant aux desseins de la Providence elle-même, pour détruire l’œuvre créée, il lui faudrait avoir désormais recours aux cyclones. 

La création avait l’air, d’ailleurs, de s’opérer en chaînes. En redescendant par le village, je vis couler de l’eau dans des ruisseaux qui, de mémoire d’homme, avaient toujours été à sec.

Le vent aussi dispersait certaines graines. En même temps que l’eau réapparut réapparaissaient les saules, les osiers, les prés, les jardins, les fleurs et une certaine raison de vivre. Mais la transformation s’opérait si lentement qu’elle entrait dans l’habitude sans provoquer d’étonnement.

C’est pourquoi personne ne touchait à l’œuvre de cet homme. Si on l’avait soupçonné, on l’aurait contrarié. Il était insoupçonnable. Qui aurait pu imaginer, dans les villages et dans les administrations, une telle obstination dans la générosité la plus magnifique.